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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 08:21

Les technocrates sans cœur, sans âmes et sans compétence veulent spolier nos enfants en imposant les retraites à points. En effet, dans ce système, celui qui aura le plus cotisé (et encore est-ce vraiment lui qui aura cotisé ?) percevra les fruits de son placement. L'Etat impose ,au lieu et place d'une solidarité, un placement : "Qui cotise plus perçoit plus !". Nous n'avons rien contre les placements, tout individu est libre de choisir le placement de son épargne, mais remarquez que si les placements sont facultatifs et de droit privé la pension de retraite est une solidarité, obligatoire et de droit public.

 

Réforme des retraites.

Comment sauver nos retraites et celles de nos enfants ?

 

 

 

Aujourd'hui quelle est la situation de nos régimes de retraites ?

 

  1. Le payement des pensions n'est pas entièrement assuré par les cotisations. Le déficit des régimes de retraite, pourtant important, bien que souvent maquillé, ne cesse de s'accroître.

 

  1. Les pensions les plus modestes ne permettent pas à leurs titulaires de vivre décemment.

 

  1. Les divers régimes sont très inégalitaires et donc très injustes.

 

Comment en sommes-nous arrivés là ?

 

  1. Pour des raisons historiques, les régimes de retraite se sont mis en place pas à pas, d'où un grand nombre de régimes qui crée une grande inégalité et une grande injustice ! Syndicats salariaux et patronaux y ont trouvé, il faut bien le dire aussi, une raison d'être et de paraître, ils en ont fait leur miel et n'ont pas vraiment contribué à la simplification, à la clarification, à la rationalisation et à l'égalité.

 

  1. Pour des raisons démographiques, les progrès du bien-être, de l'hygiène et de la médecine ont permis un allongement de la vie, d'où un nombre croissant de bénéficiaires et un nombre décroissant de cotisants, c'est la situation des régimes des salariés mais celle de tous les autres régimes est analogue.

    Cette situation parfaitement prévisible et prévue n'a pas été anticipée, n'a-t-on pas abaissé l'âge de départ en retraite de soixante-cinq ans à soixante ans, alors que d'autres le portaient de soixante-cinq ans à soixante-sept ans.

 

  1. Pour des raisons socio-économiques, qui ont fait que, dans l'ambiance plus facile ou, plus exactement, ressentie comme telle, des « Trente glorieuses », l'assurance vieillesse, qui est une solidarité des actifs envers les anciens, est devenue, au moins pour les plus aisés, un placement. Nous voulons cotiser plus pour pouvoir percevoir plus. Plus trivialement, « chacun veut en avoir pour son argent ! ». Pourtant les placements relèvent de la liberté d'utiliser son argent, comme nous l'entendons, dans le respect de la loi, et donc ne relève pas du public et de l'obligatoire mais du privé et du facultatif.

 

  1. Pour des raisons politiques, ou plus exactement, pour des raisons de laxisme politique, aucun pouvoir n'a voulu effectuer les réformes indispensables mais très impopulaires et s'attaquer aux privilèges acquis (le temps qui passe secrète des privilèges et vient le temps des réformes douloureuses).

 

Quels sont les objectifs d'une réforme nécessaire et urgente ?

 

  1. Il est vital d'assurer la pérennité du régime de retraite.

 

  1. Il est indispensable d'augmenter le plancher des pensions les plus faibles afin qu'elles permettent à leurs titulaires de vivre, frugalement certes, mais décemment, et ce sans augmenter les dépenses globales.

 

  1. Il faut instituer un régime unique, individuel (chaque individu doit avoir sa propre pension de retraite) et universel afin de rétablir l'égalité et la justice. La France ne doit pas avoir de privilégiés et de démunis, de nantis et de laissés-pour-compte.

 

Quelles doivent être les prestations ?

 

  1. Les prestations ne peuvent qu'être les plus égalitaires possibles tout en récompensant, dans une mesure acceptable, les efforts faits par chacun.

 

  1. Une pension maximum, par individu, égale à trois fois la pension minimum nous paraît souhaitable (par rapport à l'énorme écart actuel...). Une pension de base, fixée par le pouvoir législatif, d'indice 100, serait versée, à tout le monde y compris aux personnes n'ayant jamais ou très peu eu d'activité lucrative, en gros, très gros, nous vous prions de nous en excuser, « du père ou de la mère au foyer ». Une pension complémentaire d'indice 50, 100, 150 et 200 serait versée, respectivement, aux agents d'exécution, aux agents intermédiaires, aux agents d'encadrement et aux entrepreneurs (les vrais, ceux qui risquent leur épargne, leurs talents, leur travail, leur temps et leur crédit). La pension maximum serait ainsi de trois fois la pension minimum (un écart minime, nous le réaffirmons, par rapport à l'énorme écart actuel...). Ces pensions seraient versées aux bénéficiaires à partir d'un âge fixé par le pouvoir législatif, en fonction des possibilités, sans aucun impératif autre que d'atteindre l'âge requis, les pensionnés pourraient travailler à temps plein ou à temps partiel, salariés ou non (et ainsi préparer plus facilement leur retraite définitive).

 

  1. Ces pensions resteraient soumises à l'impôt progressif sur le revenu au nom et à la charge de chaque bénéficiaire.

 

Quelles doivent être les cotisations ?

 

  1. Les cotisations seraient basées sur le revenu dépensé, revenu encaissé diminué des sommes épargnées et augmenté des reprises d'épargne, à un taux fixé, en fonction des besoins, par le pouvoir législatif. Ainsi égalité et justice seraient réalisées, les cotisations seraient proportionnelles aux facultés contributives de chacun et les prestations seraient égalitaires, sinon égales (mais si faiblement inégales par rapport aux pratiques actuelles) et dans des rapports très généreux pour les plus faibles.

 

  1. Nous entendons, de l'univers feutré de notre petit bureau, les lamentations, les pleurs, les litanies de ceux qui vont nous dire : « Mais, nos petits Messieurs, nous sommes lésés, nous avons cotisé nous, c'est marqué sur nos bulletins de paye ! » et nous leur répondrons : « Allez casser, si vous le souhaitez, les os de ceux qui vous ont trompés, par manque de probité, par calcul, par incompétence, syndicalistes patronaux et salariaux, hommes et femmes politiques et prêcheurs de tous poils et qui ne vous ont pas dit que vos cotisations n'étaient pas un placement mais la simple contribution à la solidarité envers nos anciens. Si, si allez-y ! De plus vous n'avez rien versé ! Les entreprises décaissent les cotisations de sécurité sociale, ce qui nous en convenons impacte leur trésorerie, grève leurs coûts et diminue leur compétitivité, mais elles s'empressent d'en répercuter, comme il se doit en bonne orthodoxie économique, ne voyez là aucun noir dessein, la charge sur le consommateur final par l'intermédiaire de leur prix de vente. Et s'il vous faut quelque autre preuve, que se passe-t-il en cas de défaillance d'une entreprise, appelle-t-on les cotisations non versées aux salariés ? Non, bien entendu, il n'y a aucune solidarité de payement entre salariés et employeurs. Pour autant, les prestations sont-elles diminuées des droits correspondant aux cotisations impayées ? Non, bien entendu, les prestations sont calculées d'après les cotisations qui auraient dues être payées. Le contribuable, c'est à dire le consommateur final, paye le manque ».

    En définitive, dans le système actuel comme dans celui que nous proposons, les cotisations sont payées par chaque individu, sur son revenu dépensé. La différence, c'est que dans notre système les prestations sont égalitaires et que les plus favorisés ne sont pas subventionnés par les moins favorisés.

 

  1. Pour bien enfoncer le clou, nous vous le répétons, dans le système préconisé comme dans le système actuel, c'est le consommateur final qui supporte les cotisations de sécurité sociale (dont celles d'assurance vieillesse) et ce, proportionnellement à son revenu dépensé. Alors autant qu'il le fasse directement. Cela permettra aux entreprises de réduire le prix de vente hors taxes et contributions du montant de ces charges et ainsi d'être plus compétitives à l'exportation et aux consommateurs finals de ne pas payer plus chers biens, services et travaux d'origine française. Les produits étrangers eux supporteront la charge des cotisations. Vous allez nous dire : « Que d'angélisme nos petits Messieurs, les entreprises ne joueront pas le jeu ! » et nous vous répondrons : « Il y a un pouvoir exécutif dont la tâche principale est de faire appliquer (exécuter) la loi. A lui, qui d'habitude est si prompt à vouloir s'approprier les tâches des autres (dans une volonté de domination), de faire son travail et d'obliger si nécessaire, les entreprises à respecter les règles du jeu. A tout honneur tout labeur ! Et s'il en était incapable, virez le ! »

 

  1. Les entreprises n'ayant plus à répercuter dans leur prix de vente la charge des cotisations de sécurité sociale et leurs démarches administratives étant largement allégées, seront incitées à embaucher. Celui qui, le pouvant et ayant un besoin de main d'œuvre, ne saisirait pas cette aubaine (lors du changement de législation) serait un âne indigne d'être entrepreneur.

 

Que conclure ?

 

Le système que nous préconisons est efficace car il est pérenne, tout le monde cotise pour tout le monde et sur la base la plus large et la plus naturelle. Quelle base, en effet, pourrait-elle être plus large et moins incontestable ? Sa gestion est des plus légères et des moins coûteuses. En plus il protège nos entreprises du dumping social de certains pays et les incite (lors de sa mise en place tout au moins) à embaucher. Il est juste, solidaire et égalitaire, car tout le monde cotise, à raison de ses facultés contributives, et que tout le monde reçoit une prestation, si légèrement différente au moins égalitaire, et qui, tout de même, récompense les efforts accomplis par chacun.

 

Quel peut être le fondement d'une opposition à ce système, sinon l'égoïsme et la défense de privilèges injustifiables et rien d'autre ?

 

La réforme en marche qui se profile n'est nullement structurelle comme prétendent les thuriféraires du régime actuel, elle ne porte que sur quelques paramètres et va aggraver la situation de certains (les plus vulnérables) sans améliorer celle des autres (à l'exception de celle des premiers de cordée ou plutôt de ceux décrétés comme tel). Elle est insuffisante, inefficace, injuste, médiocre… 

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Published by Gabriel Raspail
24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 08:22

L'impôt sur le capital (ISF et droits de succession) devrait être purement et simplement supprimé.

Pourquoi ?

D'abord, il est injuste, le capital est constitué par des revenus qui ont déjà été frappés par l'impôt sur le revenu et bien souvent par l'impôt sur la dépense(ex : TVA sur l'achat d'un immeuble neuf). Autrement dit la double peine si vilipendée par nos (faux) intellectuels quand il s'agissait de petits malfrats étrangers.

Ensuite, parce que c'est un impôt de grande spoliation, l'impôt sur les successions des plus riches consiste à piquer jusqu'à dix ans de revenus du défunt, personne ne s'en rend compte (sauf les professionnels du droit et du chiffre) car ce sont les héritiers qui le payent. Celui qui n'est pas d'accord avec moi n'a qu'à venir avec un Bic et une feuille de papier, nous nous expliquerons.

Enfin, le capital est indispensable à la production. Les besoins existent construction d'immeubles, réfection des routes, entretien et amélioration du réseau ferré… Que manque-t-il sinon le capital. Le travail est là, cinq millions de chômeurs et de travailleurs pauvres (au moins). Que manque-t-il sinon le capital.

Il y aurait même une quatrième raison, mais il faudrait un livre entier pour en faire l'ampliation, l'impôt sur le capital empêche les moyennes fortunes de faire concurrence aux grandes et permet ainsi, je le répète en empêchant la concurrence et en protégeant, indirectement, les plus riches, le creusement entre les fortunes de quelques familles mondiales et la population. Il est anti-social.

Quand les français arriveront-ils à juger des choses en mettant de côté la veulerie, la jalousie et la calomnie inhérente à tout être humain ?

Dans une prochaine rubrique, je vous parlerai de la constitution du capital des pauvres. Ils le méritent, ils en sont capables et ils le feront si le droit le leur permet. En attendant lisez le livre d'Hernando De Soto "Lé mystère du capital" Flammarion 2005.

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Published by Gabriel Raspail
13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 11:21

Toute entreprise, de la plus petite à le plus grande, quelle que soit la nature de son activité, doit rendre compte de l'innocuité des produits qu'elle vend.

 

Elle doit contrôler cette innocuité de la collecte des matières premières à la vente du produit, en passant par toutes les étapes de la fabrication, du stockage et du transport.

 

Les pouvoirs publics ont le devoir de contrôler la nature des mesures prises par l'entreprise, leur pertinence, leur application et leurs résultats.

Pour cela ils utilisent les services de contrôleurs publics, c'est à dire désignés pour leurs compétences (en dehors de tout clientélisme et copinage) et leur indépendance de l'entreprise et du métier et rémunérés suffisamment par les-dits pouvoirs publics.

 

En cas de problème constaté, une enquête doit être diligentée par les pouvoirs publics.

Pour cela ils utilisent les services d'enquêteurs publics, c'est à dire désignés pour leurs compétences (en dehors de tout clientélisme et copinage) et leur indépendance de l'entreprise et du métier et rémunérés suffisamment par les-dits pouvoirs publics.

 

Quelles que soient les constatations et les conclusions de l'enquête, l'entreprise devra réparer, autant que faire se peut, les dommages causés aux clients et autres tiers. Il s'agit de sa responsabilité civile professionnelle. Celle-ci doit être mise en œuvre sous l'autorité et le contrôle du juge.

 

Si l'enquête révèle des fautes ou des fraudes, la responsabilité pénale de l'entreprise sera mise en œuvre, mais toujours sous le strict contrôle et sous la pleine autorité du juge.

 

La séparation des pouvoirs exécutifs et judiciaires doit être rigoureusement appliquée sinon nous ne sommes plus en démocratie et, alors, les pouvoirs politiques deviennent inconstitutionnels et illégitimes et le peuple a le devoir de s'insurger !

 

Quant aux médias leur devoir est d'informer et de débattre non de calomnier.

S'ils font des « révélations » allant au delà des simples faits et de l'avancement de l'enquête publique ils se rendent coupables de diffamation et leur responsabilité civile et pénale doit être mise en œuvre mais toujours sous le contrôle du juge. A chacun ses pouvoirs !

Ces dysfonctionnements sont rares et ne peuvent être le fait que de quelque canard sur le déclin, incapable de débattre, empêtré dans ses vieilles lunes, ses vieilles haines et son incompétence.

 

Quant aux ministres, ils doivent se rappeler qu'ils sont nos appointés, le peuple est souverain et maître des ses impôts, et rester modestes et travailleurs, la morgue ne leur sied point. Le mot même de ministre ne vient-il pas du latin « minoris » et n'est-il pas construit à partir du radical « minus » ?

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Published by Gabriel Raspail
3 janvier 2018 3 03 /01 /janvier /2018 08:36

Je me souviens d'une époque, non si lointaine (la mienne 1951 entrée en  cours préparatoire), où, en mathématique en sixième, la première leçon portait sur les nombres négatifs et la construction de la droite numérique. L'examen de sixième (obligatoire pour aller au collège ou au lycée), en mathématique, portait sur les cinq opérations, les fractions et les nombres décimaux, les rapports et les proportions. Je ne suis pas encore gâteux rassurez-vous, j'ai bien dit les cinq opérations : l'addition, la soustraction, la multiplication, la division et l'exponentiation et j'ai bien écrit La mathématique qui n'est ni une science, ni une technique mais l'art de développer des outils abstraits pour expliquer des réalités concrètes et complexes (la méthode d'enseignement de la mathématique était en gros la méthode de Singapour et oui pauvres cornichons que nous sommes devenus ! en mieux : empirisme, théorie et pratique intense). Collèges et lycées désignaient des établissements de même niveau, en gros, les premiers créés avant l'empire, les seconds après l'empire. L'examen de sixième comprenait une dictée (cinq fautes égalent zéro) et une analyse grammaticale (c'est quoi ce truc ?), une rédaction à caractère historique, un problème de mathématique et deux exercices. Les classes favorisées étaient aussi favorisées que maintenant mais pas plus. Chaque année un lot d'élèves issus des milieux défavorisés réussissaient l'examen de sixième. Nous y étions préparés : deux compositions en classe par trimestre (examens blancs). Les autres n'étaient pas abandonnés, ils passaient leur certificat d'études et allaient vers l'apprentissage, les écoles professionnelles et techniques. Les chiffres du chômage n'étaient pas aussi élevés que maintenant et chacun pouvait construire sa vie sur des bases solides, sans aigreur ni amertume (on ne méprisait pas un boucher ou un maçon !).

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Published by Gabriel Raspail
31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 10:09

L'accueil des étrangers (touristes, immigrants économiques, réfugiés politiques...) est un noble devoir et une longue tradition en France. Louis XVI n'affirmait-il pas que toute personne résidant en France était sujet du Roi et bénéficiait de la protection du Droit ?

Tout individu doit avoir le droit d'agir, de penser et de s'exprimer sans contrainte dans la seule limite du respect des droits légitimes d'autrui. Cela s'appelle la liberté.

Tout étranger doit donc pouvoir venir en France sans contrainte non-légitime (liberté de circulation).

Tout étranger doit bénéficier des mêmes droits, en France, qu'un national. Cela s'appelle la justice et la fraternité.

Tout individu, français ou étranger, résidant en France, temporairement ou durablement, se trouvant en détresse doit bénéficier du repas, de la couverture, de l'hébergement et des soins d'urgence (et pas plus, la France n'est pas une vache-à-lait!).

Mais si nous voulons mener des politiques efficaces et justes allant dans ce sens il faut en finir avec certaines hypocrisies.

Ainsi, la nationalité est un attribut de la personne comme le nom, la filiation, le patrimoine..., et nul ne peut en avoir plus d'une. La double nationalité est une hérésie juridique. La nationalité française doit être accordée à ceux qui ont deux parents français ou à ceux qui ayant un parent français et un étranger choisissent la nationalité française à leur majorité (reconnaissance d'un droit) et à ceux, qui résidant en France, sont devenus français (reconnaissance d'un fait).

Les injustices sociales les plus flagrantes doivent être éradiquées, sans cela comment voulez-vous sensibiliser les gens au sort des étrangers ? Ainsi, il faut faire cesser cette forme d'esclavage moderne qu'est le travail à mi-temps non choisi. De plus en plus de personnes, souvent des femmes avec ou sans enfants, souvent des jeunes, ne sont employées qu'au salaire minimum pour vingt ou vingt-cinq heures par semaines. Comment voulez-vous vivre dignement, en France, avec un salaire de huit cent soixante euros par mois ?

Il faut faire cesser certains mensonges politiques sans cela personne ne croira plus en quoi que ce soit. Ainsi la formation est hautement souhaitable si elle aboutit à donner des compétences et des possibilités d'activité aux individus. C'est une mascarade si son seul but est de donner un travail aux enseignants et aux formateurs (trop souvent incompétents), sur l'argent du contribuable ou du cotisant. C'est une mascarade si l'on donne à des bacc + 5 le travail que des bacc + 2 auraient fait mieux qu'eux (master en histoire exerçant comme guide touristique à la place de BTS tourisme qui le faisaient mieux qu'eux et ce n'est pas une vue de l'esprit mais un fait constaté) et qu'en plus, on clame haut et fort que les gens formés trouvent de l'emploi.

Une politique nouvelle, tournée vers l'avenir, oui ! Oui ! Ouiii ! Mais pas l'hypocrisie molle et ringarde que l'on nous sert actuellement. Les belles politiques se font avec le peuple et non en le méprisant.

« Crisis is danger and opportunity » mais la crise ne doit pas être hypocrisie !

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Published by Gabriel Raspail
27 décembre 2017 3 27 /12 /décembre /2017 09:23

Toute prestation doit être assortie d'un contrôle et celui-ci doit être efficace. Les prestations aux chômeurs ne font pas exception. Mais le pouvoir actuel surfe sur le mauvais esprit, la jalousie morbide, l'envie structurelle de certains pour faire monter sa cote au dépens des chômeurs (libérale je n'ai jamais eu besoin des Assedic). Ce n'est pas digne, correct, acceptable, cela ne ce fait pas ! Nous voyons là la grande bassesse de nos dirigeants.

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Published by Gabriel Raspail
20 décembre 2017 3 20 /12 /décembre /2017 08:14

Je republie un ancien article, car, malheureusement, malgré l'évolution législative, le mariage homosexuel n'est pas rentré dans les esprits et encore moins dans les cœurs. Puisse, en ces temps de nativité, l'esprit saint nous éclairer.

Les homosexuels ont-ils droit, comme tout individu, au respect de l'intégrité physique, morale et intellectuelle de leur personne ?
Oui, bien sûr ! Poser la question, c'est nous semble-t-il déjà y répondre. Seul le fanatisme religieux, philosophique et politique le plus absolu et le plus détestable est passé outre ce principe – dans le passé nous osons l'espérer.

Les homosexuels ont-ils le droit, comme tout individu, d'agir, de penser et de s'exprimer librement ?
Oui, c'est évident dans une véritable démocratie !

Les homosexuels portent-ils atteinte aux droits des hétérosexuels ?
Non, bien sûr !

Y-a-t-il des couples homosexuels ?
Oui, de toute évidence !

Le droit dans une véritable démocratie est-il là pour protéger toutes les personnes vivant sur le territoire national ?
Oui !

Est-il légitime, dès lors, que les homosexuels demandent le droit au mariage - acte permettant de donner des conséquences juridiques à l'union de deux personnes ?
Oui !

Y-a-t-il des enfants de couples homosexuels ?
Oui, bien sûr !

Pensez-vous que - comme tous parents dignes de ce nom - les homosexuels aient raison de vouloir assurer l'avenir de leurs enfants ?
Oui, nous le pensons !

Les homosexuels ont-ils accès - à l'étranger - à la procréation assistée ?
Oui, c'est un fait !

Conclusion.

Nous sommes pour le droit des homosexuels au mariage, pour l'adoption par les homosexuels et pour l'accès - dans les mêmes conditions juridiques que les hétérosexuels - à la procréation assistée.
En cela, nous ne faisons que respecter deux des trois principes fondamentaux protecteurs de l'individu dans toute vie sociale : le principe de personnalité et le principe de liberté.

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Published by Gabriel Raspail
17 décembre 2017 7 17 /12 /décembre /2017 09:17

La sainte alliance de la gauche et de la droite contre le chômage me fait souvenir de trois citations :
"Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." Bossuet
"L'esprit de l'époque n'aime pas ce qui est simple. Il ne croit pas que le simple puisse être profond. Il aime les complications." Albert Schweitzer
"Il est honteux pour un sage de persévérer dans l'erreur !" Eschyle - Prométhée enchaîné - paroles du chef de chœur.

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Published by Gabriel Raspail
15 décembre 2017 5 15 /12 /décembre /2017 11:47

Ayant affuté mon épée à deux mains et ma hache d'arme, ayant poli ma masse d'arme et mon fléau d'arme, je reprends du service (ça va chauffer les cloportes).
De la mathématique.
La mathématique n'est ni une science, ni une technique, c'est l'art de développer des outils abstraits pour expliquer des réalités concrètes et complexes.
L'hyper-formalisme mathématique actuel est à cet art ce que le jargon des médecins de Molière était à la médecine (merci Molière !). S'il avait existé plus tôt Simon Laplace n'aurait pas formulé la loi normale (saloperie d'empirisme), de même nul n'aurait posé la formule de Stirling (bricolage !), les chinois n'auraient pas écrit au premier siècle de notre ère "Les neuf chapitres sur l'art mathématique" dans lesquels nous trouvons la méthode du pivot de Gauss, quant à notre brave Lucas Paccioli il aurait été enfermé chez les fous pour des travaux sur la partie multiple (qui n'existe pas !), les comptes halles et les comptes portes...
Henri Poincaré réveille toi ils sont devenus fous ! (les enseignants-chercheurs, pas tous seulement les arrivistes mais ils sont nombreux et oppriment les autres !).

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15 décembre 2017 5 15 /12 /décembre /2017 11:16

Devises de l'administration française et particulièrement du ministère de l'éducation nationale (ministère de l'enseignement et de la formation continuée me conviendrait mieux) :
1) Pourquoi faire simple quand nous pouvons faire très compliqué ? (nous éliminerons beaucoup plus de gosses, les jetant ainsi dans la galère - cela ne cessera que lorsque les "champions" eux aussi seront dans la galère) ?
2) Si faute de mouche nous ne pouvons plus pratiquer la diptéro-sodomie alors pratiquons la pulexo-sodomie !

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Published by Gabriel Raspail

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  • : Humanisme et liberté
  • : Nous sommes un groupe informel de personnes, qualifiées et expérimentées, nous avons tous dirigé des entreprises et/ou des associations à but social et nous pensons que notre pays, la France, va mal et qu'il pourrait en être autrement. Nous voulons rester anonymes et avons chargé l'un d'entre nous d'être notre porte-parole.
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